CHIEN COURANT

(taille - poil)

         

L'ANGLO FRANÇAIS DE PETITE VÉNERIE

         

 

Couramment appelé "petit-anglo, l'anglo-français de petite vénerie est un partenaire complet pour la chasse.

       Grâce à son gabarit raisonnable, l'anglo-français de petite vénerie est un courant plus requérant, plus actif, plus vif, en deux mots plus chasseur que les grands anglo. Il est tout à fait capable de rapprocher correctement jusqu'au lancer, et dans la menée son train rapide et soutenu en fait également un auxiliaire précieux. Son nez et son intelligence lui permettent de relever les défauts les plus embarrassants.
   L'anglo- français de petite vénerie a la silhouette d'un petit chien français bien établi.
    Son corps est puissant avec une poitrine bien descendue et bien développée, un dos droit et soutenu avec un rein assez court et musclé Sa robe est très souvent tricolore, mais on trouve aussi couramment des sujets blancs et oranges et même quelques lots de blancs et noirs. Répertorié parmi les espèces de taille moyenne, l'anglo- français de petite vénerie doit toiser de 48 à 56 cm avec une tolérance de plus ou moins 2 cm.
 
     Celui que l'on appelle familièrement le " petit-anglo" représente pour ainsi dire le prototype du chien courant moderne. Crée par les veneurs, mais parfaitement adapté à la chasse à tir, il est l'image même de l'évolution de notre élevage. Car son son appellation quelque peu trompeuse, c'est un chien de
race française, qui doit son nom à ses racines. Quels que soient les documents consultés, on peut constater que les courants anglo-français autrefois dénommés "bâtards" parce que chiens croisés, existent depuis des lustres. Dans les statistiques des meutes et équipages de France réalisées en 1889, on trouve un certain nombre de meutes composées de ces chiens. Ce qui confirme que l'espèce existe au moins depuis qu'on distingue les races françaises et les races anglaises. Un élevage bien conduit, plutôt orienté vers les qualités et le type français aboutissait en quelques générations à obtenir des lots homogènes, chacun dans son genre.
     Concrètement, l'idéal de chacun de ces éleveurs était de conserver le caractère des courants français tout en améliorant la santé et la construction par l'appoint de sang
anglais.
   

Paul Daubigné, fervent défenseur de l'espèce


   Entre les deux guerres mondiales, Paul Daubigné, juge, éleveur et utilisateur de la race, fut le plus fervent défenseur de l'espèce. A cette époque, certains puristes ne manquèrent pas de décrier sa démarche en parlant de "salade". C'est pourtant grâce à lui que les petits anglo furent enfin admis dans les rings des expositions canines. A cette
époque, les anglo-français composaient à eux seuls le sixième groupe, dont les chiens de plus de 60 cm représentaient la première
section, ceux de 51 à 60 cm la deuxième et ceux de 42 à 50 cm la troisième. Malgré un élevage important depuis environ un siècle, il fallut attendre 1978 pour que soit constitué, à Poitiers, le club de la race qui déposa, enfin le standard actuel. Et c'est à ce moment là que l'élevage prit un essor rapide et massif.

 
Le club de l'anglo-français de
petite vénerie:
  Président :                      Bernard ROUSSET

  La Vaquerie
34520 Le CAYLAR

 

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